. A PROPOS DES SIMPLIFICATIONS ADMINISTRATIVES

SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE
Je constate que les textes de loi sont de plus en plus exploités et interprétés par les donneurs d’ordre ou les sociétés de contrôle aux dépens de l’intérêt des sociétés de production.

Dans la plupart des cas il s’agit de pièces administratives descriptives ou économiques dont la rédaction est poussée dans les détails les plus extrêmes.

L’impression qui s’en dégage est que les services et les catégories professionnelles affectés à ces missions cherchent prioritairement à se protéger en cas de recours mais aussi et surtout à conserver une activité sociale plutôt qu’une utilité économique et productive.

Cette tendance est d’autant plus grave que dans notre pays les services représentent 80% de la société active.

A une époque où il faut impérativement relancer la production et la compétitivité, une inversion de ces dérives doit être engagée. Elles impactent les frais généraux de nos entreprises de façon importante et gênent la productivité de nos cadres. Elles engendrent en outre des comportements perfectionnistes permettant aux cadres de passer plus de temps sur les dossiers et sur leur écran que sur l’animation de leurs équipes de production, leurs clients, leurs chaines de produits, leurs chantiers et sur tous les aspects liés au marché et à l’environnement de leur métier source de recherche et développement

Il convient impérativement de replacer la fonction production et les hommes et femmes qui y sont affectés au cœur de nos priorités.

A chaque fois que j’aborde ce sujet dans les instances professionnelles ou politiques, je me heurte à une résistance farouche. Les producteurs y sont minoritaires parce qu’ils privilégient leurs présence en entreprises. Ils sont souvent représentés par des services qui se sont fonctionnarisés et qui avec le temps ont eux aussi rejoint le monde mais aussi la culture de la réglementation, de la gestion ou du contrôle au dépens de ceux qu’ils représentent.

Dans l’échelle des valeurs qui préside à l’application des lois et des règlements, il est urgent de replacer les process des hommes et femmes de production à une place prioritaire en supprimant l’inutile au profit de l’autonomie responsable et engagée sachant assumer ses responsabilité sans couverture en papier .

50 ANS DE CARRIÈRE

50 ANS DE CARRIERE
1958 Obtention du BAC Mathématiques et technique
1959 « Pion » (temps perdu dans un collège perdu mais des économies)
1962 Prépa Centrale Nantes
1963 Intégration 1ère année ingénieur ENSM Nantes
1964 9 mois Labo Ponts et Chaussée et 3 mois entreprise Coignet-Quille
1965 Diplôme d’ingénieur ENSM Centrale Nantes (35 à 40 heures de cours/semaine)
Un des premiers diplômes d’ingénieur obtenu en alternance avec 2 ans d’activité professionnelle, une activité régulière pendant les vacances ainsi que le midi et le soir au restaurant universitaire
1966 Service militaire dans le génie : une école de l’humain et une image de la vraie société. Quelle découverte utile à la vie !

ET DEMAIN
Rendez vous pour nos noces de diamant avec la maison individuelle…
Dans l’attente, il nous faut graver notre pensum pour pérenniser… 2014 : 30% de
maisons individuelles en moins en France : le changement !
Seuls face à un environnement professionnel en fin de cycle car basé prioritairement sur le montage de flux financiers avec pour seul arbitre responsable et seul décideur opérationnel, le mille feuilles règlementaire actuel sans cesse alimenté par des « administrateurs » n’ayant ni vécu, ni connaissance, ni amour des entreprises de production.
Seuls face à une renaissance que nous attendons tous mais qui ne s’annoncera pas,

Que faut-il engager d’urgence ?

«Face à la crise, s’adapter au temps, créer d’autres activités locales en conservant notre cœur de métier
Lancer la rénovation globale des maisons et la division parcellaire des lotissements réalisés avant 1990.
Densifier tout en améliorant l’urbanisme et l’architecture du péri urbain individuel
Trouver la stratégie et l’organisation nécessaires à cette activité.
Profiter de notre expérience et de notre savoir faire pour proposer aux familles et aux territoires une entreprise globalement responsable en apportant une véritable valeur ajoutée à leur patrimoine et à leurs investissements.
Créer des partenariats avec des décideurs sociaux sur des réalisations nouvelles dont mon entreprise pourrait devenir dépendante, en accepter le risque et les conséquences.
Accompagner la politique générale d’urbanisme en mettant notre entreprise au service de collectivités locales et sociales en vue de construire les logements intermédiaires prévus dans les plans locaux d’urbanisme ».

40 ANS POUR CREER UN MODELE D’ENTREPRISE

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40 ANS POUR CREER
UN MODELE D’ENTREPRISE

2014, la preuve par 1000 : Une entreprise autonome totalement intégrée pour être globalement responsable.

Nous sommes 150 salariés tous services et tous corps d’état – Nous construisons 150 maisons/an
1000 entreprises comme la notre réaliseraient 150 000 maisons
1000 entreprises pourraient donc réaliser la production annuelle de la France en maisons individuelles.

Comme nous, ces 1000 entreprises en assurant la pérennité de 150 000 salariés paieraient 100% de TVA, 100% de charges sociales, 100% de formation, 100% de R et D, en effectuant les investissements nécessaires à une production de qualité sécurisée et 100% de service après vente pour construire toutes les maisons individuelles neuves souhaitées par 80% des Français.

Nous fêterons en 2014 trente années de productivité expérimentale avec un équilibre social et économique exemplaire.

Que reste-t-il à prouver ?
TOUT parce que dans un environnement où la masse, le volume, le flux monétaire, la routine, la facilité, la dilution des responsabilités, l’absence de pouvoir arbitral, la peur, le taylorisme des spécialisations rendant les hommes interchangeables et la résistance aux changements qui en découle sont notre vie quotidienne.
TOUT parce que aujourd’hui 460000 entreprises, dont 400000 sont mono salariées, exercent en survie budgétaire et règlementaire dans le bâtiment. Plus de deux tiers sont affectées à la maison individuelle pour le neuf ou la rénovation.

1000 contre 300 000, le combat n’est pas équitable.

Il faudrait ajouter à ces 300 000 opposants au changement et aux charges sociétales une partie des services et des professions libérales que nous avons intégrée dans notre entreprise pour les études, l’architecture, l’analyse et la géologie des terrains, la topométrie, la communication, le droit et tout ce qui touche à notre activité pour être globalement responsable.

1000 contre tous pour un même résultat avec pour seul contrôle notre hiérarchie des valeurs, notre morale, notre conscience et le respect de notre métier. C’est beaucoup pour espérer un changement en notre faveur.

TOUT parce que pour faire reconnaître ce modèle d’entreprise globalement responsable, il nous faudra beaucoup de temps et une énergie sans cesse renouvelée pour assurer la pérennité de cette recherche appliquée en entreprise.

30 ANS LES SAVOIE

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Esprit Mémoire Connaissance….

1984
Presque 20 ans d’activité en maisons individuelles. Une philosophie et une hiérarchie des valeurs intégrées avec le temps et l’expérience mais pas encore prouvées pour un projet d’entreprise personnel sans référence à l’existant mais appuyé sur des vérités profondes où l’homme, la création, l’adaptation aux nouvelles technologies et l’innovation dans un métier ancestral devenaient prioritaires.

Une volonté de rester libre mais globalement responsable pour construire le bien unique et premier des familles : leur maison.

30 ans après
Plus de 2.5 milliards d’euros, c’est le patrimoine que nous avons réalisé pour elles avec 150 salariés.

Proche de 1 milliard d’euros, ce sont les charges produites par notre activité citoyenne et solidaire pendant cette période.

Près de 200 millions d’euros par an, c’est ce que génère ce patrimoine pour l’état et les professions liées à l’immobilier.
Nous sommes fiers de notre métier. Nous sommes fiers de notre vie.

Lettre ouverte au secrétaire national de l’UMF

« 

Bonjour Dominique. N’essaie pas de faire croire que mes mails étaient destinés à remettre en cause tes collaboratrices . Je les trouve au contraire exceptionnelles . Je ne suis pas certain d’ailleurs qu’elles soient partagées entre le fait d’accepter la politique qui leur est imposée et celle de participer plus activement à la défense réelle de notre profession. Ne te trompe pas . Mes observations concernent directement la politique que tu as accompagnée depuis de nombreuses années et qui a amené la profession du bâtiment dans l’état où elle se trouve aujourd’hui . Je te rappelle que 1000 entreprises comme la mienne pourraient réaliser de façon citoyenne la production nationale . Je ne porte pas les prétentions du genre humain je cherche à participer concrètement à sa défense . Si j’avais  eu cette prétention j’aurais fait de la politique ou comme toi du syndicalisme . Le problème c’est qu’après tant d’années éloignés des réalités vous avez perdu le chemin et la vision mais vous vous accrochez inconsciemment à des idéologies qui sont néfastes pour ceux qui produisent . Alors s’il te plait n’inverse pas les rôles . Compare la position de l’UMF avec celle des Présidents et du Secrétaire général des transporteurs, fais très vite l’analyse des orientations politiques  qui ont été menées ces 20 dernières années pour gérer les 460000 entreprises du bâtiment au regard de la sagesse avec laquelle j’ai géré mon entreprise pendant cette période. Essaie d’en tirer des conclusions plutôt que de tenter de faire porter le chapeau de mon mécontentement et de l’ambiance générale en France à tes collaboratrices dont j’ai toujours reconnu les qualités et le dévouement.

D. DEMERCASTEL

PS : Depuis les années 87 où il a fallut choisir une voie politique pour l’UNCMI et où étaient présents sur l’estrade Yvan BRUNO PETIT, Daniel CHAMBOURDON, Didier DEMERCASTEL et Christian LOUIS VICTOR, je crois avoir  beaucoup plus subi la solitude et l’incompréhension que pratiqué des excès de prétentions. Si les constructeurs réalisateurs avaient été encouragés et mieux respectés nous pourrions être aujourd’hui 1000 constructeurs forts de 150.000 collaborateurs citoyens avec une législation unique et non l’armée mexicaine du bâtiment en FRANCE  pays de l’exemple continental dans le monde . Le jour où tu n’as plus d’objectif et de vision ne remplace pas les entrepreneurs qui se tracent un chemin pour résister à tous ceux que des égoïstes sectaires bourrés de savoir sans connaissance leurs imposent.BR  Didier demercastel »

Club des anciens

« Re bonjour Pablo . Je crois que tu n’as pas eu la totalité de mon mail  de réponse . Je t’en donne les grandes lignes . Le choix de 1987 a été la seconde voie : service et aide financière en oubliant la production . Elle a porté ses fruits et nous en avons profité . (Plus d’autres que nous ) En 92 il y a eu un premier avertissement . J’ai écrit a cette époque que nous étions comme Rome avant sa chute et qu’il fallait amorcer un autre chemin . Le paroxysme a été poussé jusqu’en 2008 . Toujours alimenté par la dette et aux dépends des producteurs . IL est trop tard pour ne pas nous adapter à la nouvelle donne . 100.000 maisons contre 240.000 il y a 10ans . Les meilleurs petits producteurs et les gros du service resteront . Nous en ferons partie ; en attendant il va falloir nous adapter à cette mutation économique dont nous ne sommes pas responsable et qui est à contre courant des attente des français. C’est sur le fond beaucoup plus grave pour les famille qu’une augmentation d’impôts mais là les grands penseurs de la communication sociale n’en parle pas.

Je serai heureux de partager  un resto avec toi . Je déjeune souvent au 3 caesars à meythet c’est quand tu peux . Tu peux inviter des anciens et faire suivre ma réponse j’assume mes écrits autant que mes paroles  BR DIdier Demercastel »